Alain Lapointe
Ancien vainqueur des Amputés de Guerre du Canada
Alain 17 ans
Les Amputés de Guerre du Canada est un organisme qui vient en aide aux jeunes amputés ainsi qu’aux adultes. En 1981, Alain a subi un accident de la route, il a perdu sa jambe droite. C’est par son prothésiste que ses parents ont été mis au courant de l’existence de cet organisme. Ils l’ont inscrit et il a pu bénéficier de leur soutien et ainsi améliorer sa qualité de vie de beaucoup.
Cet organisme, entre autres, paie pour offrir des appareils qui souvent ne sont pas couverts par le régime de l’assurance-maladie du Québec. Ils apportent une aide financière considérable. Exemple ? Prothèse pour certains sports ou encore des demandes plus spécifiques. Vous savez, les porte-clés avec plaques ? Et bien c’est avec cet argent qu’ils peuvent payer l’équipement nécessaire aux personnes amputées. Dans son cas, c’était une prothèse qui lui permettait de pratiquer les arts martiaux. Donc, il est important de continuer à les encourager. Alain est la preuve vivante que les besoins sont existants, criants même et qu’ils font toute une différence.
À l’époque, il était un de leurs vainqueurs, semblable à ceux et celles que l’on peut voir à la télé dans les commerciaux. Il donnait des entrevues dans les journaux, à la radio, à la télé, il participait aux parades du Carnaval de Québec sur leur char allégorique. Il participait aux séminaires que donnait l’organisme et qu’il donne encore d’ailleurs. Il était en quelque sorte une figure d’espoir pour les jeunes enfants affligés et leurs proches.
«Plus jeune, on me disait capable de tout. Quand j’ai constaté qu’il m’était impossible de tout faire ce qu’on attendait de moi, j’ai pensé que j’étais un incapable. J’ai même réussi à le croire, ce qui m’a propulsé dans des années plus sombres.»
Malgré tout, il a donné des conférences dans les écoles afin de faire de la sensibilisation auprès des jeunes. Leur exprimer l’importance d’être prudent sur nos routes. Il enlevait sa prothèse dans les classes pour montrer comment cela fonctionnait. C’était des rencontres saisissantes : les jeunes et même les professeurs ne restaient jamais insensibles. Il faut dire qu’il avait à peine 14-15 ans à ce moment. Il était et il est toujours un homme intense qui sait communiquer car il le fait avec son cœur.
Aujourd’hui, il se dit plus lucide face à ses forces. Il a pris conscience de ses faiblesses, il a dû apprendre à vivre avec elles et certaines se sont même transformées en forces. Parfois et souvent, la ligne qui les sépare est très mince.
«Vous savez, il n’y a pas de magie, l’essence d’une bonne réussite passe par l’amour. Celui des gens qui nous entourent bien sûr, mais surtout par celui que l’on porte à soi-même. La construction d’une confiance en soi est autant nécessaire, on doit se façonner une base adéquate. Apprendre à s’aimer avec nos forces ainsi que nos faiblesses. Se connecter à notre réalité et s’outiller, il faut aussi s’affranchir et se connaître davantage. S’intéresser à qui l’on est et se respecter. Ensuite, avec de bons échanges et de bonnes discussions, on peut s’ouvrir des portes et l’une d’elle mènera directement à nos objectifs, à des solutions et à la réalisation de nos rêves.
Enfant, nous sommes vulnérables, on façonne notre présent avec ce qui nous tombe sous la main. Toute notre petite personne est en mode apprentissage. Apprendre, c’est notre rôle du matin au soir, nous sommes comme des éponges. Évidemment, nous saisissons le bien qui nous entoure, mais malheureusement, nous ne sommes pas à l’abri du mal. Alors l’angoisse et l’anxiété peuvent facilement prendre racine et grandir. C’est pour cette raison qu’il est important pour les adultes d’analyser leur méthode didactique.
Dire à un enfant qu’il pourra faire ce qu’il veut dans la vie est un réflexe qui peut être lourd de sens et surtout pénible à porter. On peut faire ce que l’on souhaite dans la vie certes, mais en respectant nos limites. Voilà la clé ! Certains gestes qui semblent anodins peuvent détruire un enfant dans sa fragilité. Je l’ai vécu, j’ai même failli en mourir.»
Il a accumulé, au fil des années, certains blocages, des programmations négatives. Par chance, il existe des techniques afin de s’en débarrasser par des ancrages positifs et des déprogrammations. Dans de bonnes circonstances, il a croisé des gens extraordinaires qui lui ont permis de mettre fin à certains de ces liens négatifs et ainsi rétablir l’équilibre.
Aujourd’hui, il accompagne des familles qui vivent des chemins plus difficiles. Il partage avec elles ces outils afin qu’elles puissent défricher certaines routes un peu plus cahoteuses.
«Vous vivez un drame, vous avez des questions, je suis là pour vous. Je ne prétends pas avoir toutes les réponses, mais je sais que je peux vous aider. Mes parents et mes amis m’ont encouragé à aller de l’avant dans ce projet. Ils auraient aimé grandement être guidés à l’époque. Le retour à la vie suite à l’épreuve est un moment crucial, très important qu’on ne peut négliger. Je vous offre toute mon humanité dans un accompagnement compétent.»
Depuis plus de deux ans, il a su s’entourer et bien se former afin de pouvoir vous proposer un service professionnel de qualité. Étant infirmier auxiliaire, il connaît les bienfaits relationnels d’un bon contact humain. Chaque jour, il continue à développer de nouveaux outils pour venir en aide à ceux et celles qui le désirent. C’est un homme sensible, un artiste généreux, empathique face à l’épreuve. Il adore l’humain et il est sans jugement.
Contactez-le et prenez rendez-vous pour un accompagnement professionnel près des gens.
«Au plaisir de vous rencontrer afin qu’on avance ensemble.»
Alain Lapointe
Bureau : 5945 3e avenue Est Québec (Qc) G1H 3K1
418-922-6922
alainlapointe.com
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